Je suis


Qui suis-je ? Ah, la belle question existentielle que voilà !

« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux ! »
Merci Socrate d’avoir ouvert quelques voies d’introspection et de découverte de l’être. Il ne fut ni le premier ni le dernier à le faire mais j’ai une sympathie particulière pour ce philosophe.
J’aime aussi Sartre pour cette fondamentale question que je lui emprunte régulièrement : « Que vais-je faire de ce qu’on a fait de moi ? »
Ne suis-je que le fruit de ma culture ? Dans quelle mesure ai-je le pouvoir de m’appartenir, de devenir ce à quoi j’aspire par-delà le formatage de mes influences éducatives ? Mais qu’est-ce que j’évoque quand je dis « je » ?

Qui suis-je ? Qui es-tu ?

Qui sommes-nous ? On reproche parfois à cette question d’être angoissante. Je conçois volontiers qu’elle puisse même rendre fou. Mais sagesse du fou, folie du sage…
De même que la liberté est anxiogène, la conscience peut inquiéter. C’est aussi que la vie est un perpétuel déséquilibre que nous tentons frénétiquement de contrarier car l’inconnu tend à nous faire peur.
La quête de stabilité aurait vite fait de nous rendre néophobes, conservateurs ou passéistes. Mais en ces temps manifestement incertains, l’immobilisme n’est plus rassurant car il est devenu tout simplement impossible. Tant mieux ? Peut-être…

Je pense qu’il y a urgence à se définir, du moins à tenter de le faire. Ce site est un fruit de mon arbre. Peut-être est-ce l’arbre lui-même… Avec impudeur, je m’y livre en communiquant à qui est réceptif, non pas ce que suis (je n’ai pas cette prétention) mais ce que quelques années d’introspection m’ont amené à penser que je suis.

Qui es-tu ? Qui crois-tu être ?
Puisse mon initiative aider quelqu’un(e) en recherche, à se découvrir un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, à la sagesse…

Tonteria, sabiduria, donde esta la diferencia ?
Sabiduria, tonteria...


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