Je sculpte

Je crois que mes débuts dans la sculpture, je les ai fait un peu comme tout le monde en tripotant de la pâte à modeler à l’école maternelle. Bien que je pense avoir toujours aimé créer, je n’ai pas de souvenir particulier qui ait fait que tout petit, j ’étais passionné de modelage.

photo Hervé adulte en grenouillère pâte à modeler en main.

J’ai redécouvert le modelage à la fac. Mes deux années d’université m’ont semblé bien ennuyeuses. J’avais pourtant choisi les Arts Plastiques par goût. Heureusement que sur les 20 UV du DEUG, quelques-unes m’ont vraiment intéressé. Le cours de sculpture sur terre m’a vraiment emballé.

 

Puis le temps a passé sans éprouver de manque tangible. Jusqu’à ce qu’en 1992 j’anime un atelier de sculpture pour des adultes handicapés mentaux. La pédagogie de Steiner, très orientée sur l’art-thérapie, a réveillé mon envie de créer avec mes mains. Avec les pensionnaires du centre médicosocial, on était forcément assez limité artistiquement. Mais je prenais plaisir à leur faire faire de petits objets en bois sculpté.

 


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En activités du soir, pendant quelques semaines, j’ai aussi animé un groupe en les faisant fabriquer des formes en cartons blancs. Quand nous eûmes assez de cylindres, pyramides, cubes et autres volumes, les pensionnaires les agencèrent à leur guise, nous les éclairâmes avec des spots de couleur et prîmes quelques photos.


 







 

De temps en temps, pendant mes jours de congé, il m’arrivait de sculpter pour mon plaisir. Cela faisait longtemps que j’avais envie d’acquérir un jeu de carrom. Ce jeu indien voisin du billard coûtait assez cher à mon goût et je n’avais pas les moyens de m’en offrir. Alors, je me fabriquai un prototype assez spécial avec quatre tiroirs d’angle. J’en fis fabriquer de plus simples aux pensionnaires aussi.



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L’envie de sculpter dans la masse (en ronde-bosse, comme on dit) m’est venu peu après avoir quitté la Normandie et mon job d’éducateur. Dans les mois qui ont suvi mon arrivée à Paris, je me suis inscrit à un cours de sculpture sur bois. Une fois par semaine, j’allais passer l’après-midi dans un des ateliers de l’ADAC. Mes premières sculptures en rond de bosse furent très inspirées par un goût prononcé pour les courbes.


 

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J’aimais jouer aussi avec l’ambivalence des formes du corps humain, à mi-chemin entre le figuratif et l’abstrait. Le corps stylisé m’a plu assez longtemps. J’y suis encore assez sensible.

 

 

 

 

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photos : rotonde ; plâtre bras ;


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Présentation en concours


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