Des livres



Écrire est une chose. Y prendre du plaisir en est une autre. Avoir du talent, encore une autre. Procurer du plaisir, des émotions, susciter l’intérêt de ceux qui nous lisent, ça c’est encore une autre autre chose. Mais écrire un livre, ce n’est pas que la réunion de tout ceci.
C’est en partie parce que j’ai cru pouvoir réunir tous ces ingrédients que j’ai envisagé la rédaction d’un livre. Rien que le mot me faisait peur.
Je me souviens à l’adolescence avoir entendu un de mes amis dire qu’un jour il écrirait un livre. Bien qu’Olivier n’ait fait que l’envisager, m’avait donné l’impression que nous n’étions pas de la même planète.

Quand j’ai connu plus personnellement Jacques Fradin en 1990, j’ai trouvé urgent et important qu’il s’adresse au grand public pour faire connaître ses travaux. Pendant quelques années, je l’ai tanné pour qu’il se mette à l’écriture. Mais cette tâche de vulgarisation n’est jamais entrée dans ses priorités. Il est plus intéressé et plus talentueux pour ce qui est de rédiger des ouvrages purement scientifiques et techniques.
Cette conscience aiguë quant à la nécessité de faire connaître au monde cette approche révolutionnaire de la psychologie moderne, elle m’a poussé à écrire mon premier « livre ». J’en avais déjà co-écrit deux avec Jacques mais j’étais convaincu que ces écrits n’avaient ni la valeur ni l’ambition que la matière méritait. D’ailleurs, ils ne sont distribués que dans le cadre restreint de l'Institut de Médecine Environnementale.

Ce choc personnel, ce bouleversement qui a fait que dans ma vie il y a distinctement un avant et un après, j’ai voulu impérieusement les partager avec d’autres. Après quelques années d’hésitation timorée, je me suis enfin senti prêt pour écrire « Ces gens qui ont toujours raison. Ou comment déjouer les pièges de la mauvaise foi ».

Mais après la publication chez Eyrolles, je n’en avais pas encore terminé avec cette mission que je m’étais assigné : promouvoir les fantastiques découvertes qui jaillissent de l’IME. Mon plaisir d’écrire a trouvé dans la fiction une autre belle ressource. Ainsi, mon premier roman a continué de mettre en lumière plus subtilement le fruit de ces recherches qui font que les sciences fondamentales fécondent les sciences humaines.

Je n’ai pas que cela à dire. C’était un début. J’ai d’autres beaux chantiers en cours. Affaires à suivre…

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